Château de Saint-Léger-les-Mélèzes

Site et monument historiques, Château à Saint-Léger-les-Mélèzes
  • Seul dans le Champsaur à avoir conservé son enceinte, le château de Saint-Léger-les-Mélèzes en impose par sa muraille et ses tours d’angle. Témoin de l’histoire de la commune, il est inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques depuis 1996.

  • Comme beaucoup de monument de ce type, l'apparence actuelle du château est le fruit de nombreuses transformations de la part de ses propriétaires successifs.
    Les origines du château remontent au XIVe siècle lorsque les moines clunisiens entreprirent d’évangéliser le Champsaur en construisant de nombreux édifices religieux. A Saint-Léger, un prieuré vit alors le jour à l’emplacement de l’actuel château. Mais, dès le XVe siècle, c’est de maison forte et de château dont il est question dans...
    Comme beaucoup de monument de ce type, l'apparence actuelle du château est le fruit de nombreuses transformations de la part de ses propriétaires successifs.
    Les origines du château remontent au XIVe siècle lorsque les moines clunisiens entreprirent d’évangéliser le Champsaur en construisant de nombreux édifices religieux. A Saint-Léger, un prieuré vit alors le jour à l’emplacement de l’actuel château. Mais, dès le XVe siècle, c’est de maison forte et de château dont il est question dans les textes de l’époque.
    En 1612, Charles Salomon, alors évêque de Gap et fils du seigneur local, restaure et renforce le château afin de se protéger d’éventuelles attaques de la part des protestants durant les guerres de religion. Une solide enceinte, deux corps de logis carrés ainsi que deux tours d’angle aux toitures pointues viennent alors étoffer cet édifice quadrilatérale. Au dessus du portail monumental, les armoiries de Charles Salomon, un cerf et trois roses, trônent toujours sur la pierre et ce depuis 400 ans. Le style militaire du Duc de Lesdiguières est visible sur cet édifice, l’évêque de Gap et lui-même étant cousin, il semble que les travaux aient été faits conjointement, du moins en partie.
    Finalement, aucun des équipements défensifs du château ne servit réellement. Jardin, four à pain et moulin, en revanche, en firent une résidence agréable et rentable pour Charles Salomon qui y termina ses jours.
    Siège de débats politiques cruciaux entre résistants durant la Seconde Guerre Mondiale, des chefs de la résistance comme le colonel Daviron et Paul Héraud établirent peut-être ici les plans de la Résistance alpine.
    Visible depuis la route, c’est un domaine privé non accessible au public.
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