Au pied de la face sud-est de l’Olan (3558 m), de la cime du Vallon (3409 m) et de la Rouye (3085 m), le belvédère du refuge émerveillera aussi bien le randonneur venu découvrir le massif que l’alpiniste faisant étape.
Mélanie Martinot n’est pas originaire de la Vallée mais elle n’en adore pas moins le lieu : « Je l’ai découvert il y a quatre ans, quand on m’a fait confiance pour garder le refuge de l’Olan (64 places). Et je n’ai pas envie d’en partir ! » Elle vit là de mai à septembre, redescend parfois à la Chapelle-en-Valgaudemar. « C’est une activité à plein temps ! Mais, chaque jour, je prends une heure pour sortir… La montagne pour mon plaisir, c’est plus au printemps ou à l’automne. Et l’hiver, je suis monitrice de ski. » En attendant de devenir guide de haute montagne…
Cet été, elle recevra autant de randonneurs que d’alpinistes et autres grimpeurs. « Pour les premiers, il y a ceux qui font le GR 54 avec la variante vers le refuge. Et ceux qui font un circuit de deux à trois jours, depuis Villar-Loubière, en passant par le refuge des Souffles. Sur les cartes IGN, on croit que la montée est délicate. Mais non, elle est facile, il n’y a pas de difficulté technique ! Le pas de l’Olan est facile, aussi… » Même s’il faut tout de même être un marcheur aguerri.
Au refuge, Mélanie essaie de cuisiner en circuit court, en Bio, avec les produits des fournisseurs locaux, du Valgaudemar, du Champsaur, de Gap. « Et aussi, comme j’en suis originaire, un peu de Maurienne ! Jusqu’à présent, j’étais seule, sauf du 10 juillet au 20 août. Cet été, j’aurai aussi un aide-gardien pendant trois mois. »