Chèvre et chevreau dans le vallon d'Isola à ChampoléonChèvre et chevreau dans le vallon d'Isola à Champoléon
©Chèvre et chevreau dans le vallon d'Isola à Champoléon|PNE

parc national des ecrins

Entre Alpes du Nord et Alpes du Sud, le massif des Ecrins est un vaste ensemble de haute montagne (150 sommets de plus de 3000 m ) compact, abrupt, sauvage que tempèrent les vastes étendues d’alpages à peine gagnées par les plus hardis mélèzes annonciateurs des forêts de résineux.

LE PARC NATIONAL DES ECRINS

Tapis de fleurs colorées, animaux emblématiques, sommets tracés au fusain… le Parc national des Ecrins est un lieu où se réconcilient l’homme et la nature. On connaît l’aigle royal, le chamois équilibriste, le bouquetin nonchalant, la marmotte facétieuse, on les approche ici grandeur nature. On découvre aussi tout un peuple méconnu : pas moins de 850 espèces de papillons, 230 d’oiseaux mais aussi 56 de libellules, amphibiens et poissons.

Lys martagon, Sabot de Vénus, Edelweiss ou Mélèzes… plus de 2500 espèces de végétaux dont 220 sont rares et menacées égayent les pelouses, forêts ou la rocaille.

Participer au développement durable de la vallée

Créé en 1973 le rôle premier du Parc National des Ecrins est de garantir la préservation d’un espace naturel d’exception. Si le Parc a les yeux tournés vers la nature, il se préoccupe tout autant de l’homme, de son travail et de son habitat. Il a notamment réalisé un travail sur le bocage champsaurin et nombre de petits ou grands édifices doivent leur survie à ses actions. Il participe, par exemple, à l’entretien des murets de pierres, qui cernent les sentiers pour canaliser les bêtes, et contribue ainsi à maintenir vivant le patrimoine des anciens. Le Parc accompagne également les communes dans leurs projets d’aménagement du territoire, tourisme, agriculture…

En prenant soin du passé et en valorisant le présent, le Champsaur Valgaudemar s’invente un avenir durable.

Les gardes du Parc, des femmes et des hommes de terrain

Les gardes-moniteurs constatent les infractions et peuvent dresser des procès-verbaux. En effet, commissionnés et assermentés en qualité d’inspecteurs de l’environnement, ils exercent un pouvoir de police pour faire appliquer la réglementation du parc national.

Mais leurs missions ne se limitent pas à ça !

Ils ont  pour mission l’accueil, l’accompagnement et le renseignement des différents publics.

Ils entretiennent les équipements du parc national (refuges, sentiers de randonnées…).

Leur contribution à des travaux de collecte de données (inventaires, comptages) et de suivis des espèces du parc national permet d’enrichir la connaissance des milieux et des espèces.

Aux côtés des acteurs socio-professionnels, ils s’investissent dans les actions de préservation et de développement.

De plus, ils participent à la vie locale et sensibilisent le public à la préservation des patrimoines.

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